Sur le Dakar, en catégorie Challenger, changer un pneu prend entre deux et cinq minutes.
Pilote et copilote agissent vite et avec méthode, même en plein désert. Chaque geste est optimisé, car la moindre minute perdue peut faire la différence à l’arrivée.

Le Dakar dure en moyenne deux semaines avec environ douze à treize étapes de course et
une journée de repos au milieu. Les concurrents parcourent près de huit mille kilomètres dont environ la moitié en spéciales chronométrées. Chaque journée est longue et intense, souvent plus de douze heures entre les liaisons, les spéciales et l’assistance.

Ils utilisent un roadbook fourni chaque jour avec des indications précises de navigation. Le copilote
lit les caps, les distances et les dangers pendant que le pilote se concentre sur la conduite.
Depuis quelques années, le roadbook est parfois électronique pour plus d'équité.

Il doit réparer sur place avec les moyens à bord. En cas de gros problème, il peut attendre l’assistance de son équipe s’il est en catégorie avec assistance. En catégorie Original by Motul ou sans assistance, il est seul pour réparer. Si la réparation est impossible ou trop longue, il est contraint à l’abandon.

Très peu. Les journées commencent tôt et se terminent tard. Les pilotes dorment en moyenne entre quatre et six heures par nuit, souvent dans des tentes sur le bivouac, parfois dans les véhicules.
La fatigue est l’un des plus grands ennemis sur le Dakar.

Le vainqueur en voiture met généralement entre 40 et 50 heures de course cumulée sur l’ensemble des spéciales chronométrées du Dakar. Ce temps ne comprend pas les liaisons ni les temps de repos, uniquement les portions chronométrées.